Infographie : Définition et vulgarisation de la métacognition

Pour la définition de la métacognition, on peut également utiliser la métaphore du « balcon » pour bien comprendre. La route est la tâche à réaliser. L’élève se situera sur le « balcon » pour mieux visualiser le chemin à parcourir, sous-entendu la tâche à réaliser, et prendre ainsi de la hauteur par rapport à la situation demandée. 

métacognition définition

Pour réaliser ce chemin, nous nous sommes appuyés sur les travaux de Jean-Luc Berthier, Jean-Philippe Lachaux, Grégoire Borst et Olivier Houdé.

La métacognition

Définition

La métacognition désigne la capacité à réfléchir sur ses propres processus cognitifs, c’est-à-dire à penser à la manière dont on pense. Elle englobe l’ensemble des connaissances et des régulations qu’un individu peut avoir sur ses propres pensées, stratégies et apprentissages. En d’autres termes, la métacognition permet de prendre conscience de ses façons d’apprendre et de les ajuster pour être plus efficace.

Elle se divise en deux dimensions principales :

  1. Les connaissances métacognitives : ce que l’on sait de son propre fonctionnement cognitif, de ses forces et de ses faiblesses. Elles incluent la connaissance des stratégies d’apprentissage, des tâches à accomplir, et de soi-même en tant qu’apprenant.

  2. La régulation métacognitive : la capacité à planifier, surveiller et évaluer ses actions pour adapter ses stratégies en fonction des objectifs. Cela implique de savoir quand et comment utiliser certaines stratégies pour résoudre un problème ou accomplir une tâche.

La métacognition joue un rôle crucial dans l’apprentissage, car elle permet de devenir un apprenant autonome et réfléchi, capable d’adapter ses méthodes pour améliorer sa compréhension et sa performance.

Voici quelques références reconnues qui expliquent la métacognition et ses concepts :

 
  1. Flavell, J. H. (1979). Metacognition and cognitive monitoring: A new area of cognitive–developmental inquiry. American Psychologist, 34(10), 906-911. John H. Flavell est l’un des premiers chercheurs à avoir introduit le concept de métacognition. Il a défini la métacognition comme la connaissance et la régulation des propres processus cognitifs.

  2. Brown, A. L. (1987). Metacognition, executive control, self-regulation, and other more mysterious mechanisms. In F. E. Weinert & R. H. Kluwe (Eds.), Metacognition, motivation, and understanding (pp. 65-116). Erlbaum. Ann L. Brown a approfondi les travaux de Flavell en explorant les aspects de la régulation métacognitive, notamment la planification, le suivi et l’évaluation des stratégies cognitives.

  3. Schraw, G., & Dennison, R. S. (1994). Assessing metacognitive awareness. Contemporary Educational Psychology, 19(4), 460-475. Cet article propose un cadre pour mesurer la conscience métacognitive et explique les composantes clés des connaissances et de la régulation métacognitives.

Ces sources sont fondamentales pour comprendre la définition et l’application du concept de métacognition en psychologie de l’apprentissage.

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