Infographie : Les différents types de mémoire

l existe, ainsi, différents types de mémoire. Cependant, pour fixer une notion chez nos élèves et l’ancrer en mémoire sémantique, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Ainsi, le temps d’exposition via la fréquence de répétition de l’information par la réactivation joue un rôle important. Ainsi le PRP propose à travers ses ressources Un Cahier de Défis spécial Réactivation. Ce cahier est alimenté régulièrement par l’enseignant. Les élèves, sur un temps d’autonomie, peuvent relever des défis, en lien avec les notions étudiées en classe, dans l’ordre de leur choix. Il permet également de valider les acquisitions des élèves. Ainsi lorsqu’une notion est validée 3 fois, l’enseignant avec l’élève valide les acquis dans une grille collée à la fin du cahier. L’élève conscientise alors ses réussites et visualise les prochains objectifs à atteindre.

La rétention de la notion en mémoire sémantique, support de l’apprentissage, passe également par la mise en place de différents procédés : 

• Ainsi il est essentiel que l’élève connaisse les éléments essentiels d’une leçon en les rappelant à la fin du cours sous forme de bilan. 
• L’enseignant pourra afficher clairement l’objectif de la séance pour mettre du sens dans l’apprentissage. 
• Cherchez à mettre vos élèves en implication active. 
• Le feedback à la fin de la séance ou par l’évaluation est essentiel. 
• La complexité de l’information joue un rôle important, soyez le plus clair possible. 
• Apprendre à mettre en place des stratégies de mémorisation (se faire un film dans sa tête, catégoriser les informations,…). 
• Le rôle de la métacognition est très important : questionnez l’élève sur son processus d’apprentissage. 
• Il peut être intéressant de montrer pédagogiquement comment le cerveau fonctionne. Montrez à vos élèves que la plasticité cérébrale existe, que le cerveau peut se réorganiser avec les bons outils 
• Les élèves ne sont pas tous égaux face à l’apprentissage car le socle de connaissances ne sera pas le même en fonction de son exposition à la culture dès le plus jeune âge. Il faut maîtriser le vocabulaire pour faire du lien. D’où l’intérêt de l’explicitation au delà de la reformulation en mettant des mots sur des choses implicites.